Le film
Broyé par les cadences infernales de l’usine, un petit employé modèle finit par perdre la raison. Hôpital, prison, chômage, Charlot est happé par les rouages de l’industrialisation. Jusqu’à ce qu’il fasse la connaissance d’une orpheline en l’aidant à fuir la police. Comment se libérer des contraintes de la vie moderne ? Chaplin jette un regard acerbe sur le productivisme des débuts du 20ème. Et au-delà !
La musique
Au moment de la sortie des Temps modernes, le cinéma parlant s’était déjà imposé depuis presque dix ans. Jusque-là, Chaplin s’était refusé au dialogue, sachant que l’impact universel de son style comique tenait à la pantomime muette. Mais cette fois, il se força à préparer un dialogue et fit même des essais d’enregistrement. En fin de compte, il se ravisa et, comme dans Les lumières de la ville, il n’utilise ici que la musique et les effets sonores. Les seules voix humaines qu’on entend sont passées par le filtre de procédés technologiques : le patron qui s’adresse à ses ouvriers par l’intermédiaire d’un écran de télévision, le vendeur qui se réduit à une voix dans le phonographe.
Comme pour Les Lumières de la ville, Chaplin compose la musique lui-même et donne plus que jamais du fil à retordre à ses arrangeurs et chefs d’orchestre… au point que le célèbre compositeur hollywoodien Alfred Newman quitte le film.
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